Les sélections ALAT à Tours

Lors du premier jour des sélections ALAT, les candidats doivent rédiger en 15 minutes une lettre manuscrite de motivation remise à l’officier en charge.
Cette lettre permet de montrer sa passion pour le vol, son sens du devoir et sa compréhension du rôle de pilote militaire.

Pour réussir :

• Présentez-vous brièvement et exprimez votre motivation sincère.

• Soignez l’orthographe et la grammaire, gages de rigueur et de professionnalisme.

• Renseignez-vous sur l’armée et le poste visé pour appuyer votre engagement.

• Restez concis et clair, une page suffit.

• Terminez en remerciant le lecteur pour son attention.

En résumé, cette épreuve évalue autant la motivation, la discipline et la préparation personnelle que la qualité de l’expression écrite.

Le test de mathématiques ALAT est une épreuve informatisée de 15 minutes comprenant 20 questions.
Il se divise en deux parties :

• le calcul mental, axé sur la rapidité et la précision ;

• des problèmes mathématiques nécessitant réflexion et méthode.

Bien qu’il paraisse simple, ce test exige une bonne maîtrise des bases et une préparation sérieuse.
Le site Devenez-Pilote propose un entraînement fidèle au format et au niveau du test réel du jour J.
Un brouillon est fourni pendant l’épreuve pour vous aider à organiser vos calculs et optimiser votre efficacité.

Le test d’orientation ALAT évalue, comme les épreuves EOPN, la capacité des candidats à suivre une formation de pilote militaire.
Spécifique à l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT), il vise à identifier les profils aptes à piloter des hélicoptères.

L’épreuve repose sur la lecture de deux instruments essentiels :

• Le compas, qui indique la direction de l’appareil (N, S, E, W).

• L’horizon artificiel, qui renseigne sur l’attitude de vol : montée, descente, virage ou vol horizontal.

Le candidat doit observer ces instruments, comparer les indications avec quatre propositions d’hélicoptères, puis choisir celle qui correspond.

Le test des différences ALAT dure 10 minutes et comprend 13 questions.
Il présente deux séries d’hélicoptères à comparer :

• une première avec 4 modèles uniques,

• une seconde avec 5 modèles très similaires.

L’objectif est de jumeler correctement les hélicoptères entre les deux colonnes, tout en évitant une association piège.
Attention : aucun retour en arrière n’est possible, et vous disposez d’environ 45 secondes par question.

Ce test singulier s'intègre dans une stratégie de recrutement visant à évaluer plusieurs compétences et nuances des candidats. Vous allez être immergé dans trois parties bien distinctes : les lacs associés à des animaux, les rivières liées à des départements et les baies couplées à des noms d'arbres.

Dans chaque segment, 15 images seront dévoilées, et votre mission est de mémoriser chaque association.

Cette expérience, bien que captivante pour la mémorisation, cherche également à évaluer votre attention aux détails, révélant comment vous gérez le stress en temps limité. Ces critères sont essentiels dans le milieu professionnel, notamment pour les pilotes militaires requérant une attention rigoureuse. En outre, ce test reflète votre créativité et capacité d'association.

Pour les recruteurs, c'est également une fenêtre pour percevoir vos techniques mnémotechniques et votre approche face à la mémorisation. Votre vitesse à restituer les informations indiquera votre réactivité cognitive. Alors, pendant ce test, pensez à associer émotions ou histoires à chaque image, car cela pourrait bien être votre clé de réussite.

L'Épreuve d'Identification aéronautique est un test conçu pour évaluer la capacité d'un candidat à reconnaître différents types d'aéronefs à travers un Questionnaire à Choix Multiples (QCM).

Dans chaque question, quatre choix sont proposés, mais une seule réponse est correcte. Les aéronefs présentés proviennent de diverses sources, notamment de l'ALAT (Aviation Légère de l'Armée de Terre), de la Marine, et de l’Armée de l'air.

Le test ne se limite pas aux aéronefs français et inclut également des modèles américains, russes et européens.

Pour ce test, vos recruteurs veulent jauger votre culture aéronautique et votre curiosité. Il n'y a pas de secret, allez à la fnac, sur wikipedia ou tout autre support et intéressez-vous à l'histoire de l'aviation en général.

Le jour J, le test n'est pas spécialement compliqué pour tous les passionnés.

Le simulateur de coordination de mouvements (SCM) de l’ALAT est une épreuve exigeante destinée à évaluer la coordination, la concentration et le potentiel de progression des candidats pilotes.
Considéré comme l’un des tests les plus difficiles, il se déroule sur deux jours et est éliminatoire dès le premier.

L’épreuve se déroule dans le simulateur, en obscurité totale, aux commandes d’un poste de pilotage reproduisant :

• le cyclique (manche entre les jambes) ;

• le collectif (levier à gauche) ;

• les pédales (palonnier).
  Ces trois commandes interagissent pour contrôler les indicateurs à l’écran.

Jour 1 : découverte et précision

Le candidat effectue 4 séries de 4 minutes (dont une d’essai).
Il doit maintenir trois indicateurs colorés à leur position d’origine tout en mémorisant une forme géométrique et en comptant ses apparitions pendant le test.
Chaque série est suivie d’une minute de pause avant l’évaluation.

Jour 2 : complexité et multitâche

L’exercice reprend les mêmes principes, mais avec :

• 3 séries de 3 minutes, sans essai préalable ;

• des sons aigus et graves auxquels il faut réagir par des pressions sur les commandes ;

• l’ajout de chiffres à mémoriser et à restituer ensuite dans l’ordre.